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Marie-Cécile, institutrice de son état, vient d'obtenir le retrait de sa vidéo pornographique des résultats de Google par une ordonnance en référé du TGI de Montpellier.
La jeune montpelliéraine avait tourné cette vidéo à l'âge de 18 ans. De nature privée, elle s'était retrouvée sur Internet sans son autorisation, par vengeance, selon son avocat.
En septembre 2010, la jeune femme avait assigné Google France afin d'obtenir le retrait des résultats provoqués par les recherches de « Marie-Cécile swallows » et « Marie-Cécile + école de laetitia. » Elle avait déjà demandé à maintes reprises cette modification depuis 2009, sans succès. Selon elle, il est insupportable de savoir que « des millions d'internautes comprenant sa famille, ses amis, ses collègues, sa hiérarchie, les élèves et les parents d'élèves puissent accéder à ces résultats. »
Google avait répondu à Marie-Cécile qu'elle devait régler cette affaire avec les premiers concernés, à savoir les hébergeurs de la vidéo incriminée. La firme de Mountain View expliquait qu'elle n'était pas « l'éditeur des pages web et n'a donc pas pu procéder à un traitement illégal de données personnelles. »
Le TGI de Montpellier avait rendu son verdict le 28 octobre dernier. S'appuyant sur la loi Informatique et libertés, il a reconnu qu'il incombe à Google « d'aménager la possibilité d'un retrait a posteriori des données à caractère personnel en permettant la désindexation des pages à la demande de la personne concernée par ces données en application de l'article 38 alinéa 1er de la loi précitée. » Google devait alors supprimer les résultats, sous astreinte de 1000 € par jour de retard.
Google a fait appel : « Nous faisons appel car dans cette affaire on n'a reçu aucune réquisition judiciaire pour supprimer les résultats. Nous ne faisons qu'indexer, nous sommes indirectement responsables. », précise le moteur de recherche.
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