Le département de la sécurité intérieure des États-Unis a déployé des chiens-robots policiers aux abords de la frontière avec le Mexique. Munis de capteurs et de caméras, ils sont capables de patrouiller de manière autonome en étant programmé à l'avance mais peuvent aussi être contrôlés à distance.

Un chien-robot conçu par Ghost Robotics.

Des chiens d'un nouveau genre patrouillent depuis peu au niveau de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Jeudi 3 février 2022, le média américain The Verge a révélé qu'il s'agissait de robots à quatre pattes, rapporte Numerama. Le département de la sécurité intérieure (DHS) américain effectue actuellement des tests avec des modèles conçus par Ghost Robotics.

Le rôle de ces robots quadrupèdes est principalement de surveiller. « Le territoire [des États-Unis] est vaste, et le surveiller est crucial pour notre sécurité », écrit le DHS sur son blog.

Il assure que ces patrouilleurs robotisés sont efficaces aux « endroits inhospitaliers pour les hommes et les bêtes ». Le chien-robot dispose de deux modes d'actions. Il a la capacité de patrouiller en autonomie, après avoir été programmé, ou alors d'être contrôlé à distance.

https://twitter.com/_PMolnar/status/148 … 558085632?

Une faible autonomie
Lors des tests réalisés par le DHS, les chiens-robots ont été équipés de capteurs et de caméras. Leur parcours autonome avait été déterminé par des points de passage GPS programmés. Ils ont notamment inspecté des wagons, en passant dessous ou en tournant autour, mais aussi des bâtiments résidentiels. « Après avoir complété leur circuit, ils sont rentrés à la base », peut-on lire sur le blog.

Pour l'heure, les utilisateurs de ces robots pointent une autonomie encore trop faible et des comportements parfois instables. De leur côté, certains politiciens et groupes de défense des droits civiques estiment que ces machines sont déshumanisantes lorsqu'elles agissent en interaction avec le public.