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Paul Martin, l'inspecteur général de la NASA, explique que l'infrastructure informatique de l'agence spatiale américaine serait trop peu sécurisée face à de nouvelles cyber intrusions.
Au lendemain des aveux du hacker texan Jeremy Parker, une enquête interne a été menée au sein de la NASA afin de déterminer les différentes manières de sécuriser ses serveurs. Il faut dire que M. Parker avait accédé à des informations transitant depuis les satellites vers les services américains pour le compte de scientifiques spécialisés dans l'étude des données océaniques.
« Nous avons constaté que les serveurs de l'ensemble des départements de missions de l'agence présentaient de grosses failles de sécurité exploitables au travers d'Internet », explique M. Martin. Il précise notamment que six serveurs informatiques utilisés pour le contrôle des navettes spatiales et contenant des données sensibles, pouvaient être infiltrés et désactivés. Notons par ailleurs que ces machines contiennent les informations nécessaires pour obtenir davantage de données confidentielles de plus haut niveau.
La NASA a été victime de nombreux problèmes ces dernières années. Outre l'intrusion révélée par Jeremy Parker le mois dernier, en mai 2009, les réseaux de l'agence furent attaqués par un groupe de cyber hackers qui s'emparèrent de 22 Go de données. Au mois de décembre dernier, 10 ordinateurs appartenant au Centre spatial Kennedy avaient été vendus à des particuliers alors qu'ils contenaient toujours des informations jugées confidentielles. L'on se souvient également du hacker britannique Gary McKinnon qui avaient pénétré au sein de 97 machines du Pentagone et de la NASA à la recherche d'informations sur l'existence d'une forme extra-terrestre. Plus récemment, au mois de janvier, le site de l'agence fut victime d'un injection SQL...
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