Alan Rickman était un pilier du cinéma britannique grâce à des rôles clés comme le shérif de Notthingham dans Robin des Bois : prince des voleurs, mais il a surtout été mondialement connu pour son rôle légendaire de Severus Rogue dans la saga Harry Potter. Décédé en 2016, son journal intime qu'il a tenu pendant des années va bientôt être publié, mais il commence déjà à révéler des secrets intéressants concernant sa carrière d'acteur.

Un cancer de la prostate en 2006.

Fermez les yeux et voyagez dans le temps. Si vous êtes un enfant des années 1990-début 2000, vous avez sans doute grandi avec la saga Harry Potter, qui s'appuie sur les ouvrages de l'auteure J.K. Rowling. Véritable phénomène, les 7 opus (dont les deux parties des Reliques de la Mort) se sont fait une place de choix dans les salles de cinéma pendant dix ans, de 2001 à 2011. Véritable cheval de bataille de la Warner, l'univers magique ne s'est pas arrêté en si bon chemin grâce aux Animaux Fantastiques.

En 2005, le succès de la franchise battait son plein, avec Harry Potter et la coupe de feu sorti cette année, qui mettait en scène avec brio le retour de Voldemort. Mais peu de temps après, Alan Rickman a été diagnostiqué d'un cancer de la prostate. S'en est suivi un long et douloureux traitement.

"Va jusqu'au bout."

L'interprète a toujours été admiratif de l'univers créé par J.K. Rowling. L'acteur avait ainsi lu tous les livres du sorcier pour s'imprégner entièrement du rôle. Déjà en 2000, l'acteur a eu l'occasion de la rencontrer après avoir lu les trois premiers tomes des livres.

Elle m'a nerveusement livré quelques éléments de la vie de Rogue. Lui parler, c'est comme discuter avec quelqu'un qui vit ces histoires, pas quelqu'un qui les invente.

Fin 2001, il assiste à l'avant-première mondiale de l'Ecole des sorciers, le premier opus de Harry Potter, franchise qui deviendra un phénomène pour les dix prochaines années.

Ce film ne devrait être monté que sur grand écran. Il a une ampleur, une profondeur qui colle à la BO hideuse de John Williams. La fête qui a suivi, au Savoy, était vraiment fun.

Son aventure dans la peau du professeur Rogue a bien failli s'arrêter prématurément en 2006 à cause de son cancer. Mais l'acteur britannique a finalement poursuivi l'aventure.

La sensation n'est ni positive, ni négative. L'argument qui gagne est le suivant : Va jusqu'au bout. C'est ton histoire.

En 2007, il donne plus d'informations lorsque l'auteure publie le dernier tome, Les Reliques de la mort.

J'ai fini de lire le dernier livre Harry Potter. Rogue meurt de façon héroïque, Potter le dépeint à ses enfants comme l'un des êtres les plus braves qu'il ait jamais connu et il appelle son fils Albus Severus. C'était un rite de passage sans mauvaise intention. Une toute petite information que J.K. Rowling m'avait dite il y a sept ans : Rogue aime Lily. C'est ce qui m'avait aidé à m'accrocher à ce rôle.

Ces éléments sont dépeints dans son journal intime, qui sera publié en début du mois prochain, dans un ouvrage intitulé Madly Deeply: The Diaries of Alan Rickman.

L'acteur est malheureusement décédé en 2016 à Londres des suites d'un cancer du pancréas. Le britannique a toujours eu une place dans le cœur des fans, grâce à sa gentillesse hors caméra, sa bienveillance et surtout à ses talents d'acteurs hors normes. Nul doute qu'il a fortement participé au succès incontestable d'Harry Potter.