En septembre dernier, nous vous avions révélé que la Russie avait décidé de bannir de son territoire plusieurs personnalités américaines, dont les stars hollywoodiennes Sean Penn et Ben Stiller, ces derniers ayant affiché publiquement leur soutien envers l'Ukraine plus tôt dans l'année. Et plus récemment, il semblerait que le gouvernement de Vladimir Poutine ait une nouvelle fois décidé de prendre des mesures radicales contre d'autres personnalités, parmi lesquelles on retrouve notamment le célèbre acteur Jim Carrey.

Jim Carrey est banni en Russie.

En début d'année 2022, la Russie a décidé d'envahir l'Ukraine. L'invasion menée par les armées de Vladimir Poutine sera alors vivement contestée par les membres de la communauté internationale, entraînant ainsi de nombreuses mesures prises à l'encontre de la Russie. Face à cela, le gouvernement russe a lui aussi entrepris de bloquer certaines de ses relations avec l'Occident, notamment en empêchant l'accès à certains médias et outils de communications.

Parmi les mesures prises par le gouvernement russe en représailles à ceux qui ont pris parti dans le récent conflit, on retrouve notamment l'interdiction d'entrée dans le pays pour de nombreux journalistes et personnalités publiques. Et justement, la Russie a récemment annoncé que 100 canadiens avait rejoint cette "blacklist", parmi lesquels on retrouve la star de The Truman Show (1998), Jim Carrey, mais aussi la romancière Margaret Atwood, connue notamment pour son roman La Servante écarlate (The Handmaid's Tale en VO).

Comme le rapporte The Telegraph, tous deux s'étaient positionnés comme étant contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La star de The Mask (1994) avait notamment réalisé une illustration représentant un ours en peluche en lambeaux, qu'il avait ensuite partagé sur Twitter avec cette phrase :

Cela me brise le cœur de voir des innocents (surtout des enfants) mis en danger par un autre des grands crétins politiques de l'histoire. Méfiez-vous des mal-aimés.

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires Étrangères aurait déclaré avoir décidé de cette nouvelle série de sanctions "en réponse à la pratique de la mise en place par le régime du premier ministre Justin Trudeau des sanctions contre les dirigeants de la Russie, ses hommes politiques, ses parlementaires, ses représentants d'entreprises, ses experts, ses journalistes et personnalités culturelles".

Toujours selon The Telegraph, cette décision pourrait également être une réponse de la Russie après que le gouvernement canadien ait annoncé une aide militaire supplémentaire estimée à 500 millions de dollars pour l'Ukraine. Par ailleurs, dans un récent communiqué de Justin Trudeau, le Canada avait lui aussi imposé des sanctions à l'encontre de plusieurs russes, apparemment "impliqués dans des violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme à l'encontre de dirigeants de l'opposition russe".