Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 592
Sur ces 921 départs, 690 « au maximum » bénéficieront d'un plan de départs volontaires, selon une source syndicale.
La banque BNP Paribas prévoit de supprimer 921 postes en France au sein de sa filiale dédiée au crédit à la consommation, BNP Paribas Personal Finance, fait savoir ce mardi une source syndicale. Sur ces 921 suppressions de postes, 690 au « maximum » pourront bénéficier d'un plan de départs volontaires, précise la même source. 714 suppressions interviendront dans les services dits fonctionnels (finance, informatique, marketing) et 202 dans les services opérationnels (centres d'appels, agences Cofinoga, etc.). Ces chiffres n'ont pas été confirmés à ce stade par la direction.
Ces suppressions de postes sont rendues publiques alors que la banque annonçait quelques heures plus tôt avoir enregistré un bénéfice net record d'un peu plus de 10 milliards d'euros en 2022.
« Pas de départ contraint », assure la banque.
« Ces suppressions ne prennent pas en compte des transferts d'activités (et de personnels) dans le groupe BNPP, ni le turnover naturel prévus dans le plan stratégique (-320 postes de 2023 à 2025) », fait-on valoir de source syndicale. Il n'y aura pas de départ contraint, a ensuite précisé la banque, qui a présenté mardi à ses syndicats les contours du plan de départs volontaires envisagé au sein de l'entité dédiée au crédit à la consommation en France, affectée négativement par le retour de l'inflation. « C'est un métier qui a un grand avenir » mais qui subit les conséquences de « la remontée très brutale des taux » et doit donc « s'adapter », a réagi sur BFM Business le directeur général délégué Thierry Laborde.
On « retrouvera des éléments de développement dans le futur », a-t-il encore précisé, mentionnant notamment « 10 milliards (d'euros) d'encours d'ici 2025″ dans « la transition automobile ». « Mais, d'ici là, il faut (que ce métier) gère son adaptation, donc il y a un plan de départs volontaires qui est en cours de négociation avec les partenaires sociaux », a-t-il poursuivi.
Un « recentrage » des activités ?
S'engage désormais une période de consultation des instances représentatives du personnel pendant quatre mois. Des « réflexions stratégiques » au sujet d'un « recentrage de nos activités et l'adaptation de notre modèle opérationnel » avaient déjà été présentées aux partenaires sociaux avant Noël, précisait la banque le 6 janvier.
Le métier du crédit à la consommation en magasin avait déjà lourdement souffert des confinements au cours de la pandémie de Covid-19. Et le report de l'achat de certains biens sur internet ne profite pas forcément aux acteurs historiques de ce métier, concurrencés par des start-p comme Alma ou Younited. La capacité de remboursement des emprunteurs, dont le budget est de plus en plus serré par la hausse des prix, peut également inviter à la prudence des banques sur ce marché.
Réponse : 0 / Vues : 592
Pages: 1