La recherche d'exoplanètes dans notre galaxie a déjà mené les astronomes a de nombreuses découvertes intéressantes. Mais la dernière en date s'avère particulièrement prometteuse !

La recherche de la vie dans l'univers.

La recherche d'une vie extraterrestre ou d'une nouvelle habitable pour l'homme semble relever de la science-fiction. Pourtant, les recherches allant dans ce sens sont nombreuses. Rien que dans notre système solaire, on estime que la vie, notamment sous forme microscopique, pourrait potentiellement exister. A cet effet, certaines lunes glacées de Jupiter et Saturne font l'objet d'une attention toute particulière de la part des scientifiques. Le cas de la planète Mars est également bien connu, puisqu'on estime que la vie aurait pu s'y développer il y a quelques milliards d'années, grâce à la présence d'eau sous forme liquide aujourd'hui disparue.

Mais les plus grandes chances de découvrir une nouvelle forme de vie, ou bien de trouver une planète qui serait habitable par l'être humain, se trouvent évidemment bien au-delà de notre système solaire : ce sont les exoplanètes, celles qui tournent autour d'une autre planète que notre Soleil. Justement, une équipe d'une cinquantaine d'astronomes internationaux a récemment fait part d'une découverte incroyable : une exoplanète située à 31 années-lumière de chez nous. Mais plus qu'une nouvelle planète parmi les 5 200 découvertes en dehors de notre système solaire, il s'agit de l'une des candidates les plus sérieuses pour abriter la vie !

Des données extrêmement prometteuses.

Si la découverte de "Wolf 1069 b" par l'observation du spectre lumineux de son étoile génère tant d'émoi, c'est parce qu'il s'agit de l'une des rares 200 exoplanètes rocheuses sur les plus de 5 000 découvertes jusque-là. Mieux, elle fait partie des rares qui se situerait dans la zone habitable de son étoile, c'est-à-dire ni trop près, ni trop loin. Une conclusion qui peut paraître étonnante, quand on sait que Wolf 1069 b ne se situe qu'à 1/15ème de la distance Terre-Soleil de son étoile. Cela s'explique par le fait qu'il s'agit d'une naine rouge, bien moins grande et massive que notre Soleil (une naine jaune), si bien qu'elle reçoit bien moins d'énergie solaire. Cela pourrait donc lui permettre de conserver son atmosphère, ainsi qu'une température d'au moins 23°C, permettant potentiellement le développement de l'eau liquide et donc de la vie. Par comparaison, la surface de Mercure, la planète la plus proche du Soleil, atteint une température de 430°C.

La situation s'inverse cependant pour la face de l'exoplanète qui n'est pas exposée à la naine rouge : la température tomberait alors aux alentours de -95°C. Le problème, c'est que la période de révolution de 15,6 jours de Wolf 1069 b (le temps qu'elle met pour faire le tour de l'étoile) est exactement la même que celle qu'elle met pour effectuer un tour sur elle-même, comme c'est le cas avec la Lune autour de la Terre. Le résultat, ce sont des jours éternels d'un côté, et des nuits éternelles de l'autre, rendant toute une face inhabitable. Néanmoins, la masse proche de la Terre de l'exoplanète et les autres spécificités déjà évoquées laissent les astronomes très confiants.