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Entre la chasse faite aux partages de comptes, et le nombre important de séries annulées ces derniers temps, les abonnés Netflix sont très en colère contre la plateforme de streaming qui tente de récupérer des utilisateurs. De plus, la plateforme ne semble pas être transparente envers ses abonnés sur les raisons réelles de tous ces contenus avortés. Explications.
Partage de comptes, séries annulées, Netflix agace.
Netflix semble être de plus en plus détesté par ses abonnés, et pour plusieurs raisons. Il y a cette affaire de partage de comptes que semble subir la plateforme (alors que Netflix était pour il y a plusieurs années). Les dirigeants ont décidé de mener une politique de rupture, qui se matérialise par un surcoût de 5,99 € par mois et par personne pour l'ajout d'un "sous compte" selon leurs termes (ceci ne concerne évidemment pas les membres d'un même foyer).
À côté de cela, les abonnés grincent des dents concernant la recrudescence des séries annulées par la plateforme. Force est de constater que 2022 a été riche en annulation de séries prétendument annoncées comme étant en perte d'audiences. Notons Resident Evil, Pacific Rim ou Snowpiercer. Cette année semble se dérouler de la même façon, voire pire, puisqu'en moins de 2 mois, 1899, Inside Job, Warrior Nun, Dead End : Le parc du paranormal, The Chair, Blockbuster, Mo, Qui Ment ? et Titans ont déjà subi la sentence de la plateforme.
À plusieurs reprises, les têtes pensantes du N rouge ont défendu leur choix par le fait que ces séries ne fonctionnaient pas en termes d'audience, et qu'il était donc trop risqué de continuer à les financer. "Nous n'avons jamais annulé une série à succès. Beaucoup de ces séries étaient bien pensées, mais ne parlaient qu'à une audience vraiment minime pour des budgets très gros", avait déclaré Ted Sarandos (co-CEO du site de streaming). Une douche froide pour certains abonnés, et beaucoup doivent donc désormais hésiter avant de commencer un contenu, de peur que celui-ci s'arrête en cours de route.
Une analyse qui remet tout en cause.
Problème, ces déclarations sont contrecarrées par une analyse détaillée réalisée par OnlineCasinos.co.uk. Celle-ci détaille que plusieurs séries annulées n'ont pas souffert d'un manque d'audience. Exemple avec Destin - La saga Winx, qui aurait passé sept semaines dans le Top 10 des séries les plus regardées depuis à sa mise en ligne, totalisant notamment 190,8 millions d'heures de visionnage durant ce laps de temps.
Même son de cloche avec Resident Evil, qui a été annulée dès sa saison 1 malgré 3 semaines passées dans le Top 10 et 173,4 millions d'heures de visionnage cumulées. L'enquête parle aussi de Raising Dion, stoppée au terme de sa seconde saison alors qu'elle aurait réussi à intégrer le Top 10 durant 7 semaines.
Si ce n'est pas le cas pour toutes les productions annulées, on peut se questionner sur le fait que Netflix annule donc visiblement des séries qui fonctionnent sur son service de SVOD. Un problème de transparence donc.
Taux d'achèvement, rémunération des créateurs.
D'autres raisons pousseraient la plateforme à ne pas reconduire les séries citées plus haut. Une enquête réalisée par le magazine Forbes démontre que cette vague d'annulation dépendrait du taux d'achèvement. Il s'agit du pourcentage de téléspectateurs qui regardent les séries jusqu'au bout. Mis en place en août 2022, cette politique expliquerait donc les raisons de l'annulation de The First Kill qui a eu un taux d'achèvement de 44 % contrairement à la série Heartstopper qui, elle, a été renouvelée avec un taux d'achèvement de 73 %. Il en va de même pour Resident Evil, qui, bien qu'elle ait largement été suivie à sa sortie, n'a pas capté l'intérêt du public et est restée à 45 % d'achèvement. Ainsi, si l'audience est élevée en début, elle baisse par la suite, faisant chuter le taux d'achèvement. Ainsi, il ne semble pas rentable pour Netflix de reconduire une saison de plus face à une précédente qui n'a pas été terminée suffisamment.
De son côté, l'écrivain Peter Clines évoque le changement en matière de rémunération des créateurs, qui est différent selon mis en place pour la télévision traditionnelle (prévu d'avance et aux revenus continus), que pour des sociétés de production. Concrètement, les contrats que les créateurs signent actuellement pour ces sociétés de production ne leur permettent pas de générer de profit dans leurs vingt-quatre premiers jours. Ainsi, il y a un facteur bien plus extérieur à la simple audience communiquée par Netflix.
Néanmoins, il faut creuser pour trouver de telles références, le N rouge ne joue pas de la transparence et ne communique pas sur ce point précis. De quoi agacer une nouvelle fois les abonnés, déjà bien plombés par la hausse des tarifs, les surcoûts liés aux partages de comptes, et donc par ces vagues de séries annulées.
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