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Pendu aux lèvres de Steve Jobs, le grand monde des écrans tactiles s'apprête peut-être à vivre une tragédie en un seul acte.
Il y a trois ans, Apple déposait un brevet alors passé inaperçu. Récemment validé, ce document remet en question la propriété intellectuelle des gestuelles tactiles. Il pourrait coûter cher aux autres fabricants de smartphones et de tablettes.
Un pincement de l'écran pour zoomer, un glissement du doigt pour défiler, un bref appui pour lancer une application... tous ces gestes sont devenus des réflexes naturels avec l'émergence de solutions dotées d'écrans tactiles.
Pourtant, les prochains jours pourraient bien sonner le glas pour les principaux fabricants de tels appareils. Samsung, Nokia, HTC et consorts vont désormais vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de leurs téléphones mobiles.
Les possesseurs de smartphones et de tablettes l'auront échappé belle, mais les futurs acquéreurs auront peut-être quelques sueurs froides.
La concurrence a elle aussi des raisons de faire la moue, si ce n'est de tirer la sonnette d'alarme. La gestuelle tactile pourrait en effet devenir propriété exclusive d'Apple.
Concrètement, cela pourrait signifier la fin des smartphones, des tablettes et de tout autre équipement tactile. A l'exception de l'iPod, de l'iPad et de l'iPhone, tous trois estampillés de la pomme distinctive.
Etabli il y a trois ans par la firme de Cupertino, le brevet numéro 7 966 78 évoque « une méthode implémentée par ordinateur, pour l'utiliser conjointement avec un appareil portable multifonctions équipé d'un écran tactile ».
Cette technologie « comprend l'affichage d'une portion du contenu d'une page, y compris un cadre qui affiche une portion du contenu du cadre et qui inclut aussi d'autres contenus de la page, sur l'écran tactile ».
Brevet multitouch.
Explicitement désigné dans le document par l'expression « N-fingers », le multi-touch est également concerné par ce brevet.
Une aubaine pour Apple, qui pourrait attaquer en justice tous ses concurrents, pour violation de propriété intellectuelle et pour exploitation illégale.
Il est toutefois fort probable que les instances judiciaires refusent de placer Apple en situation de monopole. En effet, le champ d'application dudit brevet, tant il est vaste, « ne saurait se limiter à un seul acteur« , selon PCMag.
Aussi, à défaut d'obtenir l'exclusivité de fabrication et la destitution de la concurrence, Steve Jobs pourrait monnayer à prix d'or l'implémentation du tactile.
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