Les mois défilent et les frasques d'Elon Musk lassent. Depuis son acquisition de Twitter l'année dernière, le milliardaire est loin de faire l'unanimité. Entre l'ajout controversé de Twitter Blue, les licenciements à répétition et les frasques diverses et variées dont Musk a le secret, Twitter sombre petit à petit. La dernière plaisanterie de l'homme d'affaires ne risque pas d'arranger les choses.

Une blague de mauvais goût.

Voilà plusieurs jours qu'Elon Musk a décidé de modifier la devanture du siège de Twitter de San Francisco, aux Etats-Unis. Désormais, à la place du célèbre Twitter, les passants peuvent lire "Titter", la lettre "w" ayant été cachée. Une décision prise par Elon Musk en personne, Titter faisant aussi bien référence à un strip-club qu'aux seins. Plusieurs jours durant, la blague a fait rire certains des fans du milliardaire, beaucoup moins bon nombre d'internautes.

Seulement, comme l'a révélé cette semaine Elon Musk sur Twitter, le propriétaire de l'immeuble a gentiment fait savoir au réseau social qu'il avait l'obligation légale de faire figurer l'intégralité du nom de l'entreprise sur l'enseigne. Le "w" ne peut donc pas être retiré. Seulement, Musk a trouvé une parade à cette obligation contractuelle, en peignant tout simplement la lettre en blanc, couleur du panneau.

Une lettre blanche sur fond blanc, un panneau sur lequel les passants peuvent donc toujours lire "Titter". Une blague qui ne date toutefois pas d'hier. Au printemps 2022, plusieurs mois avant le rachat de Twitter par Musk, le milliardaire avait déjà demandé l'avis de ses followers pour savoir s'il devait renommer le réseau social une fois le rachat concrétisé.

Une énième frasque pour Elon Musk qui vient rejoindre la pile déjà conséquente des contrariétés. Outre ce pépin juridique avec le propriétaire de l'immeuble, Twitter se retrouve tout de même visé par plusieurs plaintes, dont une nouvelle émise par les anciens pontes du réseau social, congédiés sur place par Elon Musk dès son arrivée. Reste à savoir ce qu'il adviendra du réseau social, alors que les utilisateurs comme les annonceurs prennent la poudre d'escampette.