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Numéro 1 sur Netflix, la série sud-africaine Fatal Seduction fait un véritable carton sur la plateforme. Interrogés sur le tournage de leurs scènes d'intimité, les acteurs se sont livrés à quelques anecdotes.
Un rôle crucial.
Afin de rendre les scènes de sexe sur écran le plus réaliste possible, les réalisateurs doivent user de moyens toujours plus ingénieux. On pense au "privacy patch", sorte de tissu adhésif fait pour cacher les parties intimes des acteurs lors d'une scène, mais aussi au recours à des doublures, à certains angles de caméra, à la CGI. Bref, tous les moyens sont bons pour soulager les acteurs lors de ces séquences très intimes et compliquées à tourner.
Depuis quelques années, notamment suite à la vague #Metoo et à l'affaire Weinstein, des coordinateurs de scènes intimes sont engagés afin d'aider les acteurs à se préparer psychologiquement à tourner une scène torride, que ce soit au cinéma ou en série.
https://www.youtube.com/watch?v=6Dpi7CZHY84
"Il y avait juste le réalisateur qui me demandait d'être séductrice et d'enlever mes vêtements."
Une expertise qui a particulièrement aidé les acteurs de la série Fatal Seduction. Numéro 1 sur Netflix, et adaptée de la telenovela mexicaine à succès Sombre Désir, la série raconte la romance torride entre Nandi, une professeure de droit et son jeune étudiant nommé Jacob, rencontré lors d'un week-end festif avec sa meilleure amie Brenda. Mais à la mort de cette dernière, la vie de Nandi bascule, et de lourds secrets commencent à être déterrés.
Qualifié de thriller érotique et déconseillé aux moins de 16 ans, Fatal Seduction est une série sud-africaine, créée par Steven Pillemer, Damilola Elebe et Sydney Dire. Dans une vidéo intitulée "Sex Talk" et publiée sur YouTube par Netflix, les acteurs se sont livrés sur les dessous de leurs scènes érotiques. Une grande première pour certains.
À l'image de Prince Grootboom (Jacob) : "Je n'avais jamais tourné de scènes sexy, de scènes de sexe ou toute autre séquence de ce genre avant Fatal Seduction. C'était intéressant, d'autant plus que nous avions des coachs avec nous." En effet, la présence d'un coordinateur d'intimité sur le plateau a grandement aidé l'acteur à réaliser ses scènes.
Même son de cloche pour Ngele Ramulondi (Zinhle) qui décrit "des scènes enrichissantes, parce que je n'avais pas appréhendé toutes les nuances que peuvent avoir ce genre de séquences. Je me souviens que le coach disait que c'était comme une danse."
De son côté, Lunathi Mampofu (Brenda) a déjà tourné des scènes de sexe dans sa carrière, mais vante le rôle de ses "coachs", un soutien primordial pour appréhender de telles séquences, créant un environnement de travail plus sain, basé sur le consentement ou la communication :
Il y a quelques années, j'ai tourné dans un film qui s'appelle A Good Man, en Afrique du Sud et en Irlande. C'était très bizarre, je jouais une lycéenne. C'était assez traumatisant, plus pour ma famille que pour moi. Nous n'avions pas de coordinateurs d'intimité à l'époque. Il y avait juste le réalisateur qui me demandait d'être séductrice et d'enlever mes vêtements. Et j'étais en deuxième année d'études à l'université d'AFDA à l'époque. C'était effrayant.
Après les succès de Un Oeil indiscret, Double vice ou encore 365 jours, Netflix a bien saisi l'attrait de son public pour les thrillers érotiques. Une nouvelle corde à l'arc du géant du streaming idéale pour cet été. La première saison de Fatal Seduction est découpée en 2 parties. Après les septs premiers épisodes sortis le 7 juillet dernier, sept autres sont attendus prochainement sur la plateforme.
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