Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 370
A moins de vivre reclus au fin fond d'une grotte, vous savez forcément que Paris accueillera les Jeux Olympiques 2024 du 26 juillet au 11 août. Il va donc falloir loger du monde, et pour cela, le Gouvernement est prêt à tout. Après avoir forcé des sans-abris à quitter la ville, on a appris que c'étaient des étudiants logés par le Crous qui seraient déplacés. Pour faire passer la pilule, des compensations leur ont été proposées. Disons-le sans détour, celles-ci sont ridicules et les étudiants sont en colère.
2 000 étudiants relogés pendant les Jeux Olympiques.
Les fans de Kaamelott connaissent peut-être cette citation du Seigneur Dagonet. Quand le Roi Loth tente de se dédouaner du coup d'Etat qu'il a tenté de mener et affirme qu'il a en réalité rendu service au Roi Arthur, le personnage interprété par Antoine de Caunes, présent à ses côtés, s'exclame : "Ah, celle-là tout de même, je sais pas si je l'aurais tentée !". Et c'est un peu la remarque que l'on se fait lorsque l'on découvre les compensations que propose le Gouvernement aux quelques 2 000 étudiants qui vont être relogés car leurs logements Crous seront réquisitionnés pendant les Jeux Olympiques.
Certes, les JO 2024 ne dureront à proprement parler que deux semaines. Certes, les 2 000 étudiants seront bien relogés gratuitement et leurs logements serviront à accueillir des pompiers, infirmiers et forces de l'ordre. Mais c'est pendant deux mois entiers, à savoir juillet et août, que ceux-ci devront céder leur lieu de vie ! Pour compenser, la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a annoncé que les étudiants concernés recevront chacun 100 euros d'aides de la part de l'Etat, ainsi que deux places pour assister à des épreuves olympiques. Or, il semblerait que ce ne soit pas vraiment ce que recherchent des jeunes en plein dans leurs études et souvent en difficulté financièrement. La ministre argumente auprès du Parisien en expliquant que chaque année, "30% des logements du Crous se retrouvent inoccupés durant l'été". Pour elle, il est donc logique de permettre aux agents public d'occuper "les logements vides pendant cette période".
Réponse : 0 / Vues : 370
Pages: 1