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Après la fin du partage de compte et la mise en place de l'abonnement avec pubs, Netflix change une nouvelle fois de stratégie dans son approche. Mais cette fois-ci, ce sont les productions cinématographiques qui sont au coeur de ce choix mûrement réfléchi en interne.
Face à la concurrence et dans l'objectif de rester la plateforme de streaming numéro 1, Netflix multiplie depuis plusieurs années des changements stratégiques. L'an passé par exemple, le service de SVOD mettait en place le très controversé abonnement avec publicités, l'option la moins chère sur le marché destinée aux portefeuilles les plus modestes (un choix qui s'est avéré payant). La fin du partage de comptes imposé au mois de mai dernier avait lui aussi pour objectif d'obliger ceux qui profitaient de l'abonnement d'un proche à en souscrire un.
Netflix veut engranger un maximum d'abonnés tout en permettant à ses différentes cibles de pouvoir profiter d'un maximum de contenus tous aussi variés (le documentaire choc, les productions horrifiques, les thrillers, les séries animées, les blockbusters etc...). Pourtant, le N rouge est aussi connu pour la quantité de ses programmes plutôt que par leur qualité, nombreux sont ceux à avoir pointé du doigt des choix de programmation douteux, générant une multitude de projets très pauvres.
Changement de stratégie chez Netflix.
Une stratégie de l'abondance qui va désormais être révolu. Si en 2020, Scott Stuber, responsable de la division cinéma de Netflix prônait la quantité (il a annoncé son intention de sortir un nouveau film chaque semaine), aujourd'hui, le son de cloche n'est plus le même. Dans une interview accordée à Variety, Scott Suber change son fusil d'épaule en déclarant que la quantité n'est plus l'option n°1 : « Pour l'instant, nous n'essayons pas d'atteindre un nombre fixe de sorties de films. Il s'agit de « Faisons ce en quoi nous croyons ». Et présentons une liste que nous pouvons soutenir et dire: c'est la meilleure version d'une comédie romantique.' C'est la meilleure version d'un thriller. C'est la meilleure version d'un drame. »
Plus précisément, l'objectif est désormais de produire entre 25 et 30 films par an, contre environ 50 auparavant. Un choix judicieux qui devrait permettre à la plateforme de consacrer davantage de temps à chaque production et d'y injecter davantage d'argent, et donc tout ce que cela implique derrière en termes de castings et de scénarios.
https://www.youtube.com/watch?v=NjEVqB9jojw
Ce changement de stratégie est déjà visible. La sortie récente de l'excellent The Killer de David Fincher en est l'exemple le plus frappant (il faut dire que le réalisateur et Netflix ont conclu un partenariat d'exclusivité de confiance et de longue durée), tout comme la série documentaire Affaire Bettencourt : scandale chez la femme la plus riche du monde (top 1 des séries), ainsi que Voleuses, film français avec Mélanie Laurent.
Une programmation automnale intéressante qui sera suivie d'une salve de projets très intrigante pour la fin de l'année et le début de l'année prochaine : Rebel Moon, le Star Wars de Zack Snyder en décembre, Maestro de Bradley Cooper prévu pour le 20 décembre prochain, ou encore Le Problème à 3 corps des créateurs de Game of Thrones en mars 2024. On ne peut que se réjouir de voir le géant du streaming réduire son rythme pour proposer de meilleures productions. Pourvu que ça dure.
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