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El Roslino
À cause d'une vidéo polémique ayant fait le tour de la Toile, l'écosexualité a récemment été mise sur le devant de la scène. Derrière ce mouvement mêlant écologie et sexualité qui, on vous l'accorde, peut paraître étrange, se cache en réalité de vraies revendications. On fait le point.
Une vidéo qui fait scandale. Mardi 13 juin, Pierre Oliver, le maire du IIe arrondissement de Lyon, a partagé sur son compte Twitter une vidéo assez... originale. On peut y voir deux membres du collectif d'artistes Lundy Grandpré, adepte de l'écosexualité, en train de bouger dénudé·e·s et entouré·e·s de sextoys dans un jardin, sous les yeux de plusieurs spectateur·trice·s, dont quelques enfants, dans le cadre d'une performance intitulée "Devenir larve".
Largement relayées sur les réseaux sociaux, ces images ont donné lieu à une vive polémique. Et pour cause, des élus de la droite lyonnaise ont déclaré que cette action avait été financée par la mairie de Lyon. Une information qui s'est révélée fausse, puisque les éventuelles subventions doivent être votées le 29 juin prochain et que la vidéo remonterait au mois d'octobre 2022, selon le HuffPost.
https://twitter.com/i/status/1668508592394190849
Derrière la recherche du plaisir, une véritable activisme
Au-delà de l'affaire, que se cache-t-il vraiment derrière le terme d'écosexualité ? Popularisée principalement par les artistes américaines Elizabeth Stephens et Annie Sprinkle, en 2008, l'écosexualité est une nouvelle orientation sexuelle et une forme d'activisme pro-environnemental, selon Slate.
C'est une démarche, qui se veut donc l'écologique, prône la remise en cause du capitalisme et de l'exploitation de la nature par les humains, d'une part, et des normes sexuelles et de genre, d'autre part. Tout cela avec un objectif principal : rechercher de la douceur, de l'amour et du plaisir en érotisant, voire en sexualisant, la Terre. Comme l'explique Stefanie Iris Weiss dans son livre Eco-Sex, paru en 2010 aux éditions Ten Speed Press, les adeptes ne voient pas la planète comme une “mère nature”, mais plutôt comme une “amante”.
Concrètement, les écosexuel·le·s ne font pas (vraiment) l'amour avec la nature, mais iels pratiquent une sexualité holistique et artistique qui fait appel à l'ensemble de leurs sens, indique le site ConsoGlobe. L'idée est de s'unir avec les éléments de la nature afin de ressentir du plaisir... parfois jusqu'à l'orgasme. Par exemple, se rouler dans l'herbe, se baigner nu·e dans une rivière, caresser des plantes, s'allonger dans la terre, faire un câlin à un arbre ou même parler érotiquement à des fleurs. Alors, vous êtes prêt·e·s à tester ?
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