Grand Theft Auto, plus connu sous l'abréviation GTA, fait son entrée sur le marché du jeu vidéo à compter de 1997. Vingt-six ans plus tard, la franchise s'est vendue à plus de 400 millions d'exemplaires de par le monde, se plaçant logiquement parmi les plus lucratives du milieu. Alors que le trailer relatif à GTA VI est tout particulièrement attendu par les innombrables aficionados du jeu, on sait d'ores et déjà que l'éditeur Rockstar a supprimé une fonctionnalité que beaucoup attendaient pourtant de pied ferme. Afin d'apaiser cette douloureuse attente, on vous propose de découvrir deux idées un peu particulières, finalement mises de côté par l'entreprise.

Le meilleur d'entre eux ?

On doit ces différentes indiscrétions à un certain Obbe Vermeij, ancien développeur des jeux, qui a travaillé durant une quinzaine d'années pour Rockstar North. Ce dernier a évoqué les deux volets via son blog personnel. Une idée qui n'a peut-être pas été du goût de tous : en effet, le principal intéressé a bien vite supprimé cette audacieuse sortie. Alors, lui a-t-on tapé sur les doigts ou s'est-il simplement ravisé ? Le mystère reste entier ! Quoi qu'il en soit, grâce à la bibliothèque numérique Internet Archive, il a été possible de retrouver son post initial. Dans un premier temps, il confie au détour de sa page que, peu après la sortie de l'apprécié Vice City, les équipes avaient envie de concevoir "quelque chose d'autre". Quelque chose qui n'était plus seulement GTA. Selon lui, certains artistes étaient très enthousiastes à l'idée de proposer un jeu vidéo de zombies. Ils ont donc commencé à travailler sur ce dernier, baptisé Z (à prononcer en français).

Le but était de reprendre le moteur et une importante partie du code de l'opus de GTA, afin de lier la franchise à la survie. Le jeu devait se dérouler sur une île écossaise nimbée de brouillard. Le joueur aurait alors à faire face à des attaques constantes de la part des zombies. Pour s'en sortir, une seule option : utiliser des véhicules pour se déplacer et leur fausser compagnie. Seulement, comme on peut le voir dans The Last of Us - au sujet duquel on vous a révélé une belle nouvelle -, sans essence, on ne va pas bien loin. Aussi, mettre la main sur cette précieuse ressource devait représenter une partie importante du jeu. D'après Vermeij, l'idée a été développée sur un mois, avant d'être finalement abandonnée car jugée trop "déprimante". Finalement, les créatifs ont laissé tomber le projet pour se tourner vers San Andreas.

Son nom est personne.

Dans un second temps, l'ancien développeur de GTA assure que, peu après la sortie de ce nouvel opus, tout le monde avait "vraiment" envie de proposer autre chose. La volonté de créer un jeu d'espionnage a vite émergé.

On a fait une démo avec des éléments d'espionnage dans San Andreas.

Il mentionne une voiture se transformant en sous-marin et explique que le projet, auquel ils ont attribué le nom de code Agent (contre Jimmy au sein même de la société, clin d'œil au prénom de Bond dans sa version écossaise), a séduit les décisionnaires. L'équipe est alors scindée en deux : certains employés œuvrent sur ce nouveau jeu, tandis que les autres officient sur le prochain opus de GTA. Jimmy devait prendre place au beau milieu des années 70 et être plus linéaire que leur titre phare. Parmi les lieux proposés, on pouvait découvrir une ville française sur la côte méditerranéenne, une station de ski suisse ou encore Le Caire.

Les équipes travaillent dessus durant un an, mais les choses n'avancent pas aussi bien que prévu...  L'"inévitable" advient : à un certain moment, tous les employés ont dû travailler sur GTA IV. Jimmy représentait désormais "une trop grande distraction" et a été confié à une autre société, auprès de laquelle son futur n'a pas été plus radieux.