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En plus de servir de GPS, Waze est une application mobile connue pour avertir les automobilistes en cas d'accidents, d'incidents en tous genres, ou encore pour dévoiler la présence des forces de l'ordre et des radars. Mais malgré cela, la police a décidé de l'utiliser à son avantage de manière ingénieuse.
Waze, l'application plébiscitée par les automobilistes.
On le sait, vous le savez, tout le monde le sait : nombreux sont les automobilistes qui ne respectent pas les limitations de vitesse et, plus globalement, le code de la route. C'est en particulier le cas sur les grands axes routiers, où les radars et autres points de contrôle ont tendance à être toujours les mêmes. Les usagers de la route ont alors simplement à faire attention dans les zones contrôlées, avant de recommencer à conduire comme bon leur semble. Alors, les forces de l'ordre tentent d'innover pour faire respecter la loi, et cela passe notamment par l'utilisation d'une application bien connue : Waze.
Censée être interdite pendant un temps, Waze a été sauvée par le Conseil constitutionnel en 2021, qui a estimé qu'interdire totalement une application autant téléchargée était trop contraignant. En revanche, cela fait deux ans que seuls les radars fixes ont le droit d'être signalés sur ces applis. De son côté la police a développé des manières original de se servir de Waze à son avantage.
Quand la police se sert de Waze à son avantage.
Depuis des années maintenant, la police cherche à tirer partie de Waze et des applications similaires qui, a priori, sont plutôt faites pour leur mettre des bâtons dans les roues. Les stratégies adoptées sont cependant très diverses et surtout éparses à travers le territoire, car il ne s'agit pas des stratégies globales officiellement adoptées par l'ensemble des forces de l'ordre. Parmi les derniers exemples marquants, on peut citer la gendarmerie du Lot-et-Garonne. Comme l'ont fait remarquer nos confrères de Tom's Guide, celle-ci a par exemple révélée que les cartes permettant d'établir un "dispositif sur le terrain" (barrages, points de contrôle...) n'avaient plus besoin d'être préparées : il suffit aux gendarmes de consulter des applications telles que Waze... et d'effectuer des captures d'écran.
Certains policiers et gendarmes feraient carrément exprès d'être visibles aux yeux des automobilistes. Si ceux-ci les signalent, des pastilles apparaissent alors sur Waze pour tous les autres utilisateurs. Si cela arrive, deux choix s'offrent aux forces de l'ordre : soit rester sur place et simplement espérer que cela incite les usagers à ralentir l'allure, soit se déplacer rapidement. Dans le second cas, l'effet est double. Non seulement, les automobilistes devraient ralentir pour ne pas risquer de commettre une infraction, mais en plus, les policiers et gendarmes peuvent aller contrôler une autre zone pendant ce temps là. Une fois repérée dans cette nouvelle zone, les mêmes possibilités s'offrent de nouveaux à eux.
Si cela est possible, c'est parce que les automobilistes peuvent techniquement continuer de signaler des présences policières, malgré les règlementations entrées en vigueur en 2021. En fait, s'ils sont pris la main dans le sac, ils ne risquent absolument rien. En revanche, c'est à Waze et aux applications concernées de réagir le plus vite possible s'il leur ait demandé de supprimer les signalements.
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