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Régulièrement, les scientifiques font des découvertes inédites. De nouvelles espèces de poissons terrifiantes en Australie à un virus géant en Sibérie, la planète regorge de richesses aussi bien que de terreurs insoupçonnées ! C'est le cas d'un archipel norvégien de l'océan Arctique, sous lequel des chercheurs ont détecté la présence de gaz naturels, dont la fuite pourraient avoir un impact sur l'environnement...
Ce gaz coincé sous la glace va-t-il accélérer le réchauffement climatique ?
L'océan Arctique est encore bien mystérieux, et recèle de secrets bien gardés... D'après une nouvelle étude menée par Thomas Birchall du département de géologie arctique du centre universitaire de Svalbard, en Norvège, et publiée sur Frontiers in Earth Science, il recèle également des dangers. En effet, dans les profondeurs du pergélisol (partie du sol d'une région froide qui est gelée en permanence et imperméable), son équipe de scientifiques a détecté la migration de gaz naturels. Selon eux, il s'agirait de plusieurs millions de mètres cubes de méthane piégés sous la surface !
Une quantité très importante, dont le relâchement dans l'atmosphère pourrait avoir un impact sur l'environnement. Ce gaz, incolore et combustible, est naturellement présent en grande quantité dans le sous-sol. Le problème lié à celui qui se cache sous les régions montagneuses du Svalbard est qu'il pourrait bien s'échapper en raison de la fonte des glaces. Le cas échéant, cela pourrait entraîner des émissions de gaz à effet de serre susceptibles de contribuer à l'augmentation des températures.
Pire, cette fuite entraînerait à son tour un cercle vicieux, cette grande quantité de méthane libérée de son confinement pourrait déclencher un réchauffement susceptible d'accroître les émissions de méthane. On assisterait alors à une réaction en chaîne entraînant un nouveau dégel du pergélisol, puis la libération d'une plus grande quantité de méthane, et ainsi de suite. L'autre option, plus rassurante, et que ce gaz migre sous le pergélisol de l'Extrême-Arctique.
L'étude indique également que le Svalbard est représentatif de par son histoire géologique et glaciaire à celle de la région globale entourant l'Arctique : les accumulations de gaz y seraient donc courantes dans la région. Plusieurs fuites seraient donc envisageables... De plus, au cours de leurs recherches, Thomas Birchall et son équipe ont constaté que les accumulations de gaz dans les 18 puits d'exploration d'hydrocarbures (dont fait partie le méthane) forés au Svalbard étaient beaucoup plus importantes que prévu.
Comme exemple, Thomas Birchall cite un puits foré près de l'aéroport de Longyearbyen examiné à l'aide d'un équipement de détection de base capable de discerner la présence de niveaux explosifs de méthane. Résultat ? Les alarmes de l'équipe "se sont immédiatement déclenchées lorsque nous les avons placées au-dessus du puits". L'équipe de scientifiques va poursuivre ses recherches et évaluer les risques de fuite, qui serait autrement plus grave que celle qui a frappé la Californie en 2015.
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