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Prononcer les mots "Coronavirus" ou "Covid-19" devant une assemblée, c'est l'assurance de provoquer la même réaction que les hyènes dans le film Disney Le Roi Lion quand elles entendent le nom de Mufasa. Le virus a provoqué beaucoup de dégâts dans le monde, aussi bien en nombre de morts que sur le plan social et psychologique. Alors que se passerait-il si une nouvelle souche encore plus mortelle venait d'être inventée... ?
Covid-19 : deux années terribles.
La Covid-19 a laissé de grandes séquelles en France et dans le monde. En 2023, nous n'en sommes toujours pas débarrassés et le virus (et ses variants) continuent de faire des victimes. Les chiffres totaux sur l'année 2023 ne sont pas connus, mais l'institut Statista présentait au 18 août 2023 plus de 769,77 millions d'infections liées au virus dans le monde pour 6,95 millions de personnes décédées depuis le début de l'épidémie. La France se classait 10ème des pays avec le plus de morts de la Covid-19, avec 167,985 personnes décédées. Santé Publique France témoignait de plus de 1 106 nouveaux cas confirmés par semaine pour 54 passages aux urgences liés à l'infection par semaine.
Malgré tout cela, nous pouvons rester confiants. Même si ce nombre de décès reste impressionnant, la léthalité de la Covid-19 reste plutôt faible, proche de 0,5% en France. L'idée même d'un virus plus mortel serait désastreuse. C'est pourtant ce qu'il s'est passé en Chine. Un coronavirus connu des scientifiques sous le nom de GX_P2V a été mis sous les projecteurs de la communauté scientifique ces dernières semaines. Les résultats ont été publiés sur le site BioRxiv, un site réputé pour accepter tout type de publications scientifiques, par une équipe de scientifiques chinois. Cette publication n'a pas encore été ni relue, ni validée par la communauté, ni publiée dans une revue scientifique pour l'instant. Ces chercheurs ont ainsi découvert ce coronavirus en 2017 sur des pangolins. Ils l'ont ensuite modifié pour créer un virus mortel lorsqu'il a été testé sur des souris "humanisées" (des souris ayant reçu des protéines humaines) comme le rapportent nos confrères du Figaro. Sur toutes les souris infectées par le virus, aucune n'a survécu sur une période s'étalant sur huit jours. Cela a autorisé les scientifiques à estimer que cette nouvelle mutation était létale à 100%.
Coronavirus : beaucoup d'inquiétudes.
Cette mort chez les souris test a été jugée rapide. Les scientifiques ont également remarqué une importante charge virale dans le cerveau des souris. Le virus s'est d'abord attaqué au système respiratoire avant de s'en prendre au système nerveux. Ils ont observé comme symptômes des yeux complètement blancs, une perte de poids rapide et une fatigue excessive chez toutes les souris infectées.
La polémique paraît donc évidente. L'un des directeurs de recherches du laboratoire Architecture et fonction des macromolécules biologiques (AFMB) de Marseille, Bruno Canard, expliquait au Figaro que "la balance entre les enseignements scientifiques et le potentiel très dangereux de ces manipulations est très défavorable." Pour l'instant, les risques sont minimes cependant, car le virus ne comporte pas les caractéristiques génétiques nécessaires pour être très contagieux, mais il pourrait les obtenir naturellement, comme cela s'est produit pour le Sars-CoV-2.
J'ai jeté un oeil à la prépublication. C'est une étude épouvantable, totalement inutile scientifiquement. Je ne vois rien de vaguement intéressant qui pourrait être appris en infectant de force une race étrange de souris humanisée avec un virus aléatoire. À l'inverse, je peux voir comment de telles choses pourraient mal tourner...
Moins d'un an après la baisse d'intensité de la Covid-19, le simple fait qu'une nouvelle forme de coronavirus encore plus mortelle puisse s'échapper d'un laboratoire suffit à terrifier la communauté internationale. Ce type de pratique a longtemps été encadré dans le monde. Mais depuis 2017, la réglementation a changé et certains moratoires levés. En France, cette pratique reste totalement interdite. Face à cette situation, des chercheurs internationaux appellent à la mise en place d'un cadre éthique et réglementaire afin d'éviter un potentiel accident dramatique.
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