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Si vous prévoyez un voyage au Japon, l'une des étapes à ne pas rater est de se rendre à Kyoto, l'ex-capitale japonaise. L'occasion de profiter de ses restaurants, de vivre les traditions de la ville et surtout de découvrir les geishas. Véritables attractions chez les touristes, ces derniers leur rendent la vie difficile. A tel point que la ville de Kyoto a décidé de prendre cette mesure stricte pour les protéger.
Les geishas, une véritable tradition japonaise.
C'est en fin d'après-midi que les ruelles du quartier de Gion prennent vie à Kyoto avec les maïko-san, ou les geishas comme les appellent les touristes de passage dans la ville, déambulent maquillées et coiffées avec le traditionnel kimono. Aux alentours de 17h, elles se rendent à leur travail dans les restaurants et autres maisons de thé. Cependant, les touristes qui sont emmenés par les guides dans ce quartier sont devenus un véritable fléau pour les maïko-san à tel point qu'une association du quartier de Gion a décidé de remédier au problème en prenant une décision radicale.
En effet, plusieurs établissements du quartier où travaillent ces artistes ont fait remonter un problème récurrent que les jeunes femmes souvent âgées que de 17 ou 18 ans rencontrent avec les étrangers de passage. Ces derniers n'hésitent pas à s'attrouper autour d'elles et à les photographier sans leur autorisation.
Les touristes font vivre un vrai enfer aux geishas.
Comme le rappelle le responsable de l'association du quartier de Gion-Sud, les apprenties geishas sont apeurées par les hordes de touristes qui "sont trop contents et s'attroupent autour d'elles pour les photographier". Un problème qui se pose depuis le retour des étrangers après le Covid.
De ce fait, comme ce souci perdure, l'association du quartier a pris une décision stricte à savoir interdire l'accès à ces ruelles pour les visiteurs étrangers. Une solution qui permettra de protéger les jeunes femmes qui déambulent dans ces voies qui sont privées et éviter que leurs photos ne se retrouvent sur les réseaux sociaux sans leur autorisation. Cette interdiction prise par les propriétaires des établissements du quartier se mettra en place progressivement à partir du mois d'avril et sera totale d'ici cinq ans, le temps de trouver les financements nécessaires pour la pose des panneaux.
Malheureusement, en 2019, des bénévoles avaient pris l'initiative d'éduquer les visiteurs en passant par le dialogue et des fiches informatives mais force est de constater que ça n'a pas été suffisant. Rappelons que si vous êtes au Japon et que vous souhaitez voir une geisha ou une maïko-san le meilleur moyen est de réserver sur leur lieu de travail et de payer le prix et surtout, d'avoir un comportement décent et respecter ces femmes.
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