Gangnam, quartier des affaires à Séoul, en Corée du Sud

Des semi-conducteurs aux assistants virtuels, la Corée du Sud veut être à la pointe de la révolution IA

Le pays entend préserver son avance technologique et résister aux assauts des géants américains et chinois.

La tour de verre bleutée ressemble à une petite sœur de celle du siège de Samsung, visible au bout de la rue qui domine Gangnam, le grouillant quartier des affaires de Séoul. Comme un clin d'œil aux ambitions presque sans limites de Wrtn Technologies, la pépite sud-coréenne de l'intelligence artificielle (IA) générative, qui y a pris ses quartiers.

La start-up fondée par Seyoung Lee, 27 ans, et plusieurs camarades fraîchement sortis d'université occupe le dernier étage d'un immeuble flambant neuf au sud de la capitale de la quatrième économie d'Asie. Mais elle regarde déjà au-delà de la péninsule, avec un bureau ouvert à Tokyo en novembre dernier. « Nous voulons devenir la première super app propulsée par l'IA en Asie », explique au Figaro Seyoung Lee, à la tête d'une centaine de salariés, dans sa première interview à un média étranger.