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Le Mont Fuji est un emblème du Japon, et est une cible privilégiée des touristes, qui se regroupent en masse pour le visiter ou le prendre en photo. Mais la situation est devenue plus qu'exaspérante pour cette ville qui a décidé d'employer les grands moyens pour cacher le plus haut sommet du pays.
Le Japon face au surtourisme.
Le Japon est l'un des pays les plus prisés en matière de tourisme. Le pays a passé la barre des 2,73 millions de voyageurs accueillis en décembre 2023. Plus généralement, ce sont plus de 25 millions de voyageurs qui ont visité le Japon l'année dernière. Mais le tourisme est un dossier brûlant au "pays du soleil-levant". En effet, les autorités se désolent de voir un afflux de touristes dans certaines villes et régions frappées par la pollution touristique et les dégradations en tout genre.
Une situation que l'on retrouve notamment à Kyoto, et qui a conduit l'ancienne capitale à prendre des mesures drastiques. La ville a par exemple interdit l'accès aux touristes à certaines ruelles de la ville où déambulent des Geishas, apeurées par les arrivants qui affluent autour d'elles pour prendre des photos sans leur consentement.
Le Mont Fuji, cible de choix des touristes.
Autre symbole du Japon : le célèbre Mont Fuji, point culminant qui domine toute l'agglomération de Tokyo. Le volcan encore actif est une cible de choix pour les touristes qui veulent s'y rendre et le mitrailler de photos. C'est un fléau que la commune de Fujikawaguchiko subit. Cette petite ville qui offre une vue privilégiée sur le Mont Fuji, a décidé d'agir en mettant en place un filet de mailles afin de bloquer la vue et de réduire l'afflux de touristes.
«C'est regrettable que nous soyons contraints de faire cela parce que certains touristes ne respectent pas les règles», a confié un responsable de la ville. Mais selon les locaux, la mise en place de ce filet, d'une hauteur de 2,5 m de haut et de 20 mètres de longueur est nécessaire pour empêcher que les touristes s'entassent devant une supérette le temps d'un cliché (...), la réputation de cet endroit, qui est très japonais, s'est répandue sur les réseaux sociaux, ce qui en fait un lieu de photographie populaire», a expliqué un responsable de la ville.
On apprend également que le jet de détritus dans la nature ainsi que les nombreuses entorses au code de la route ont motivé cette décision. Comme le rappelle Le Monde, cette décision a aussi pour objectif de protéger une clinique dentaire voisine, dont le parking est pris d'assaut et qui a même retrouvé des touristes sur son toit, où ils étaient montés pour prendre des photos, selon le responsable de la ville, qui précise que la mesure sera maintenue jusqu'à ce que la situation s'améliore.
On rappelle que plus de trois millions de visiteurs étrangers sont entrés au Japon au mois de mars 2024, un record mensuel absolu pour le pays qui s'était longtemps fermé au tourisme durant la pandémie de Covid-19.
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