Alors que les intelligences artificielles s'imposent de plus en plus dans nos vies quotidiennes et après que Hollywood a fait grève il y a quelques mois en partie à cause des craintes relatives à cette nouvelle technologie qui se démocratise dans l'univers du cinéma et de la télévision, deux géants de la technologie, Google et Meta, tentent de lancer un projet qui va faire hurler les professionnels.

L'IA veut s'enraciner dans le monde du cinéma et de la télévision.

L'intelligence artificielle s'impose depuis plusieurs mois dans de nombreux domaines. Si elle peut offrir de belles perspectives, elle peut aussi générer des craintes et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle les scénaristes américains s'étaient dernièrement mis en grève. Il y a quelques jours, OpenAI, l'entreprise à qui l'on doit ChatGPT, a été accusé d'avoir utilisé la voix de Scarlett Johansson pour s'en servir pour l'un de ses chatbot. Son PDG, Sam Altman s'est excusé et a désactivé la voix de l'actrice du MCU.

Aujourd'hui, nous apprenons via Bloomberg, que deux entreprises majeures des nouvelles technologies à savoir Alphabet (Google) et Meta (Facebook et Instagram) ont un projet impliquant leur intelligence artificielle et les scénaristes et acteurs qui travaillent à Hollywood. En effet, les deux firmes souhaiteraient pouvoir obtenir un accord avec les professionnels du divertissement pour entraîner leurs intelligences artificielles génératives avec les contenus de films et séries de façon totalement légale. Pour rappel, une intelligence artificielle générative est un type d'IA qui est capable, à partir d'une description textuelle, de produire une image ou générer du texte et n'importe quel autres médias. Meta et Google auraient d'ailleurs déjà proposé des dizaines de millions de dollars aux studios américains dans le but d'obtenir un accord.

Netflix et Disney refusent, la Warner séduite.

Si l'on en croit les informations partagées par le média américain, Netflix et Disney auraient décliné l'offre des deux entreprises mais ne ferment pas la porte à de possibles autres types de collaborations. Seule Warner Bros. aurait dit être prête à conclure un deal. Cependant, le studio hollywoodien n'aurait pas l'intention de céder la totalité de son catalogue.

Il est vrai que pour les producteurs, cette technologie représente un réel intérêt mais il ne faut pas qu'ils vexent les personnes qui détiennent les droits sur un film ou une série comme les acteurs ou les scénaristes. Ils craignent que le simple fait d'ouvrir les discussions sur ce projet risque d'aggraver la situation entre les deux parties, d'autant plus qu'une nouvelle grève pourrait ressurgir.