Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 223
El Roslino
https://www.youtube.com/watch?v=SyKT_Uv5onM
Pékin a refusé de participer à ce sommet qui vise à entamer un «processus pour une paix durable» en Ukraine, pointant notamment l'absence de la Russie qui n'avait pas été conviée.
La Chine a confirmé qu'elle ne participerait pas à la conférence de paix sur l'Ukraine qui se tiendra en Suisse les 15 et 16 juin prochain, selon plusieurs sources proches du dossier citées par Reuters. Pékin a décliné l'invitation en pointant notamment l'absence de la Russie.
La Chine a informé ses diplomates cette semaine que plusieurs conditions de sa participation n'avaient pas été respectées, dont la reconnaissance de la conférence par la Russie et l'Ukraine. Pékin requiert également que les parties doivent y participer sur un pied d'égalité et que toutes les propositions doivent faire l'objet d'une discussion équitable. Le ministère chinois des affaires étrangères n'a pas souhaité faire de commentaire.
Premier pas pour une «paix globale»
Cette conférence, proposée à l'initiative de Berne au début du mois d'avril, «doit servir de plateforme de dialogue de haut niveau pour identifier les voies susceptibles de mener à une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine, fondée sur le droit international et la Charte des Nations unies», a annoncé le département suisse des affaires étrangères. Parmi les invités figurent des États membres du G7, du G20, des BRICS, de nombreux autres pays de tous les continents ainsi que l'UE, trois organisations internationales (ONU, OSCE et Conseil de l'Europe) et deux représentants du monde religieux (le Vatican et le Patriarche œcuménique de Constantinople). Les États-Unis ont confirmé de leur côté leur participation.
La Russie n'a en revanche pas été conviée. À l'annonce de la mise en place de cette conférence, en avril, la diplomatie russe avait qualifié cette conférence de projet «des démocrates américains». «Derrière tout cela se trouvent les démocrates américains qui veulent des photos et des vidéos d'un tel événement pour signifier que leur projet 'Ukraine' reste d'actualité», avait réagi auprès de l'agence d'État TASS la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
De son côté, le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, avait insisté sur le fait «qu'un processus de paix ne pourra pas se faire sans la Russie, même si elle ne sera pas là lors de la première rencontre». Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a suggéré le 30 mai que la Chine pourrait organiser une conférence de paix à laquelle la Russie et l'Ukraine pourraient participer.
La Chine n'a pas condamné l'invasion russe en Ukraine depuis ses débuts, en février 2022. Si Pékin appelle régulièrement au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays (sous-entendu Ukraine comprise), elle exhorte aussi à prendre en considération les préoccupations de sécurité de la Russie.
Réponse : 0 / Vues : 223
Pages: 1