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Des psychopathes, au cinéma, il y en a beaucoup, certains ont marqué de leur effrayante empreinte le Septième Art, d'autres sont tombés dans l'oubli. Un groupe de psychiatres a étudié 400 films et a identifié 126 d'entre eux, avant d'élire le plus réaliste. Découvrez de qui il s'agit dans la suite de cet article !
Ce psychopathe du cinéma est très réaliste, selon la science.
En littérature, dans les séries et au cinéma, les personnages de psychopathes abondent. Le terme regroupe un large spectre de protagonistes, tous différents, ce qui rend compliqué sa compréhension. Dans sa définition scientifique, ce trouble de la personnalité toucherait 2 à 3 % de la population, surtout des hommes, entre 20 et 30 ans. Un rapport de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge des psychopathies le caractérise par ces six signes ou traits : l'indifférence froide ; l'irresponsabilité ; la difficulté de maintenir une relation pérenne avec autrui ; l'intolérance à la frustration; l'absence de culpabilité ; la tendance à blâmer autrui.
En 2014, le professeur de psychiatrie belge Samuel Leistedt a voulu savoir quels personnages de cinéma définissent le plus fidèlement un psychopathe. Lui et 10 de ses amis ont regardé 400 films, sortis entre 1915 à 2010, sur une période de trois ans, dans lesquels ils ont identifié 126 personnages psychopathes. Et leur résultat est sans appel : c'est Anton Chigurh, le rôle de Javier Bardem dans No Country for Old Men, le film des frères Cohen sorti en 2008, qui est le psychopathe le plus réaliste du cinéma. Il aborde le meurtre avec un étrange sens de la normalité, et "il semble effectivement invulnérable et résistant à toute forme d'émotion ou d'humanité", selon les chercheurs. Des mentions honorables ont également été décernées à Henry, portrait d'un serial killer, de John McNaughton, et M le Maudit, de Fritz Lang.
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