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Plusieurs mois après la mort tragique d'Akira Toriyama, la licence Dragon Ball devient l'objet d'une guerre des droits, qui jette la confusion sur la licence légendaire.
Dragon Ball : la guerre fait rage.
Le legs d'Akira Toriyama est bien évidemment immense. Le mangaka japonais laisse derrière lui une oeuvre légendaire, qui a durablement marqué le shonen nekketsu. On songe bien évidemment à Dragon Ball, son oeuvre-phare, mais on peut aussi évoquer Dr. Slump ou encore Sand Land. Mais c'est aussi un legs financier exceptionnel, qu'il laisse à sa famille d'une part, et à deux entreprises qui se déchirent la part du lion. Explications !
Comme chacun sait, Dragon Ball a été publié dès le 20 novembre 1984 dans le Weekly Shōnen Jump, le magazine hebdomadaire de prépublication de la Shūeisha, dont il a été l'une des figures de proue. Très puissant, l'éditeur japonais a toujours travaillé en collaboration avec Akira Toriyama pour les décisions concernant son univers. Avec en tête l'objectif d'optimiser la licence, la Shūeisha a décidé en 2016 de fonder le département Dragon Ball Room, dirigé par Akio Iyoku, proche ami et porte-parole d'Akira Toriyama.
Mais, suite à de vives tensions entre la Dragon Ball Room et la Shūeisha conduisant à une réaffectation d'Akio Iyoku au département commercial, l'ami d'Akira Toriyama et deux de ses collaborateurs ont annoncé leur démission et ont fondé en 2023 une nouvelle structure appelée Capsule Corporation Tokyo, afin de gérer l'exploitation de la licence Dragon Ball (jeux vidéo, séries d'animation, merchandising) hors publication, réservée à la Shūeisha. Une décision qui aurait provoqué "une onde de choc" à la Shūeisha, selon les termes employés par un employé de l'éditeur, repris par le média japonais Bunshun Online.
Si Akira Toriyama a refusé de commenter publiquement la création de la Capsule Corporation, se contentant de préciser que cette décision était celle d'Akio Iyoku et non la sienne, le mangaka a toutefois collaboré avec Akio Iyoku sur l'ONA Sand Land, diffusée sur Disney+ en 2024, en concevant de nouveaux personnages (Ann et Muniel), le tout dans le dos de la Shūeisha.
Selon l'hebdomadaire japonais Weekly Toyo Keizai, spécialisé dans l'actualité des entreprises, cette guerre des droits pose de nombreux problèmes : tandis qu'un parc d'attractions Dragon Ball doit ouvrir en Arabie Saoudite, un nouveau jeu vidéo doit sortir le 8 octobre prochain (Dragon Ball Sparking! Zero) et que la dernière série d'animation développée par Akira Toriyama doit être lancée à l'automne 2024, les personnes engagées sur ces différents projets ne savent pas à qui s'adresser pour leur coordination. Face à toutes ces incertitudes, le média japonais nous apprend qu'un arbitrage par la famille d'Akira Toriyama est sérieusement envisagé. Affaire à suivre, donc !
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