Si d'un côté, nous avons des raisons de redouter le retour de Robert Downey Jr en Fatalis, d'un autre côté, cet audacieux casting pourrait bien régler un problème du MCU. Ce n'est ni le premier ni le dernier acteur de Marvel Studios à incarner deux personnages, et la présence de RDJ derrière le masque de ce célèbre méchant pourrait s'avérer bénéfique pour le prochain Avengers.

Un masque bien utile.

Le retour de leur étoile la plus brillante, Robert Downey Jr., au sein de leur univers cinématographique, devrait permettre à Marvel Studios d'éviter au moins un problème dans Avengers : Doomsday. Certes, la décision de faire revenir l'interprète d'Iron Man dans un nouveau rôle, celui du Docteur Fatalis, aura des répercussions sur le MCU pendant des années, et sera en lui-même ardu à gérer. Toutefois, le fait qu'il s'agisse de cet antagoniste en particulier permet de contourner un écueil majeur : comme le souligne ScreenRant, celui-ci porte un masque qui couvre tout son visage, et ne permet pas de savoir qui se trouve en-dessous ! Dernière pièce de son armure presque indestructible, mélange de sorcellerie et de science, il n'apparaît que rarement à visage découvert.

Un atout pour le MCU, qui évite un problème majeur lié au ré-emploi d'un acteur, à savoir celui de devoir justifier pourquoi deux personnages ont le même visage. C'était le cas avec Gemma Chan, qui a joué Minn-Erva dans Captain Marvel avant d'apparaître en tant que Sersi dans Les Éternels, sans que le lien entre elles ne soient jamais dévoilé par Marvel (si tenté est qu'il y en ait un). Or, dans le cas de Robert Downey Jr., les spectateurs sauront que c'est la star qui se cache derrière l'armure de Fatalis, mais pas les super-héros de la Terre-616 ayant connu Iron Man. Kevin Feige a donc toutes les cartes en main pour choisir le moment où son identité sera révélée (si elle est révélée). Ce moment devra être le climax de la Saga du Multivers, et permettra aussi, pour une fois, à un protagoniste du MCU de garder son masque et son identité secrète, chose que jusque-là, cet univers a eu du mal à faire.