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El Roslino
Pour la première fois, la Marine nationale française a décidé de déployer l'un de ses sous-marins nucléaires dans le cadre des exercices navals conjoints « Chebec », en partenariat avec le Maroc, marquant ainsi une étape sans précédent dans leur coopération militaire.
Naviguant vers de nouveaux horizons de coopération, ces manœuvres maritimes de grande envergure promettent d'illustrer avec éclat l'art de la stratégie navale du 7 au 13 octobre, d'abord au cœur du port de Casablanca, puis s'étendront au large des côtes méditerranéennes du Royaume.
La Marine nationale française souligne que cette édition des exercices est conçue pour affiner davantage l'interopérabilité des forces en présence, notamment en matière de sécurité et de protection maritimes, avec pour objectif ultime de valider la capacité des deux nations à collaborer et à réagir efficacement face à une éventuelle crise en mer.
Il est à rappeler que la coopération navale entre la France et le Maroc trouve ses racines en 1996, année où fut lancée la toute première édition des exercices « Chebec ». Depuis lors, ces manœuvres se sont érigées en tradition annuelle, consolidant sans cesse les liens de défense entre Rabat et Paris.
Par ailleurs, ces dernières ont vu un essor remarquable de cette collaboration maritime, marqué par la présence de navires de guerre imposants de part et d'autre. En 2022, la frégate française « Surcouf » et la frégate marocaine « Allal Ben Abdellah » ont navigué côte à côte. A travers ces manœuvres, un vaste éventail d'opérations navales est exploré, englobant la lutte contre les menaces aériennes, de surface, sous-marines, ainsi que la lutte contre la criminalité maritime.
Ainsi, l'intégration d'un sous-marin nucléaire français aux exercices de cette année incarne une avancée majeure dans l'histoire de cette collaboration. Cette initiative offre à la marine marocaine une occasion précieuse pour s'exercer à la traque de sous-marins, en particulier ceux à propulsion nucléaire. Cette compétence est d'une importance capitale pour le Maroc, désireux de renforcer ses capacités anti-sous-marines.
En effet, le Maroc a a considérablement étoffé son arsenal naval en intégrant à sa flotte trois navires de guerre de la classe « Sigma », tous dotés de sonars sophistiqués pour déjouer les sous-marins ennemis. En 2014, il a également enrichi ses capacités maritimes en acquérant de la France la frégate multi-mission « Mohammed VI », un des fleurons de la technologie navale dans ce domaine.
Ceci dit, la coopération militaire florissante entre la France et le Maroc transcende le simple cadre des exercices conjoints pour prendre une envergure stratégique d'une portée bien plus vaste. Elle illustre la détermination mutuelle des deux partenaires à consolider la sécurité et la stabilité de la région. En outre, cette alliance témoigne du renforcement des relations étroites et renouvelées entre Rabat et Paris dans le domaine de la défense, reflétant une confiance réciproque et un engagement harmonieux dans la mise en œuvre de politiques sécuritaires conjointes pour faire face aux menaces actuelles et futures.
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