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El Roslino
Le dollar continue de mener la danse des échanges mondiaux. Moscou s'efforce de créer des alternatives.
Contrainte par les sanctions occidentales, la Russie lutte pour évincer la suprématie du dollar sur les échanges internationaux. Dans ce contexte, le retrait de la Banque des règlements internationaux (BRI) du projet mBridge, alternative viable au système Swift sur la scène financière, est une épine dans le pied de Moscou.
Le retrait s'est fait sans tambours ni trompettes, mais marque pourtant un tournant décisif pour la plomberie financière internationale. Le 31 octobre dernier, Agustín Carstens, le patron de la Banque des règlements internationaux (BRI) a annoncé que son institution quittait le projet mBridge, qu'elle a pourtant contribué à lancer en 2021.
Le système, développé avec plusieurs banques centrales, est supposé rendre les flux financiers plus rapides et moins coûteux, notamment en exploitant les monnaies numériques. Agustín Carstens a soutenu que le retrait de la BRI n'était pas lié à un échec du système, ni à "des raisons politiques".
Un camouflet pour Vladimir Poutine
Mais à seulement une semaine de la clôture du sommet des BRICS, orienté sur l'exploration d'un monde dédollarisé, la décision de la banque centrale des banques centrales interroge.
Durant trois jours à Kazan, sur les rives de la Volga, Vladimir Poutine a ainsi dépensé une folle énergie pour rallier les membres des BRICS (groupe de pays émergents constitué du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud) à la cause russe.
Au menu : le soutien à un "monde multipolaire", excluant la domination d'un "bloc occidental" sur les affaires mondiales, et la nécessité de réduire la dépendance des cinq aux monnaies occidentales, notamment le dollar américain, dans les transactions commerciales.
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