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El Roslino
Le contrat de mariage entre Lufthansa et ITA Airways risque de capoter, et ce, en raison de divergences de dernière minute sur le prix, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information du Corriere della Sera.
Lufthansa aurait demandé une remise de 10 millions d'euros sur le prix à payer, invoquant une perte de valeur de l'héritière d'Alitalia attendue au dernier trimestre de 2024.
Le mariage entre ITA Airways et Lufthansa pourrait-il capoter ? L'accord sur la cession de la compagnie italienne au géant allemand, conclu en 2023, bat de l'aile en raison de divergences de dernière minute sur le prix, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, confirmant les informations du Corriere della Sera.
« Peu avant d'envoyer les documents » lundi soir à Bruxelles pour obtenir l'accord final à leur mariage, « les deux parties ont commencé à se disputer » sur le prix et certaines clauses contractuelles, écrit le journal.
Lufthansa aurait demandé une remise de 10 millions d'euros sur le prix de 325 millions à payer pour l'augmentation de capital d'ITA Airways, invoquant une perte de valeur de l'héritière d'Alitalia attendue au dernier trimestre de 2024, a rapporté le quotidien italien.
« L'Italie ne brade pas sa compagnie » aérienne, a déclaré une source du gouvernement italien.
Lufthansa « adhère à l'accord conclu en 2023 avec le ministère italien de l'Economie et des Finances en vue d'acquérir une participation initiale de 41% dans ITA Airways », a de son côté assuré à l'AFP un porte-parole de la compagnie. Le géant aérien allemand « a signé le paquet de mesures correctives nécessaires dans les délais convenus » avec la Commission européenne, a-t-il ajouté.
Feu vert sous conditions de Bruxelles
Pour mémoire, l'Etat italien et Lufthansa ont scellé en mai 2023 un accord sur l'entrée du groupe allemand au capital d'ITA Airways, après des années de recherches infructueuses d'un repreneur pour son ancêtre Alitalia.
Lufthansa compte acquérir dans un premier temps une part minoritaire de 41% de la compagnie publique italienne, se réservant l'option de monter à 100% à moyen terme. La prise de participation par Lufthansa doit permettre au géant allemand d'élargir son accès au marché italien, le troisième plus grand au sein de l'UE, tout en apportant à ITA un actionnaire solide.
Bruxelles avait donné en juillet un premier feu vert sous conditions à ce mariage, réclamant aux deux compagnies des restrictions sur certaines liaisons pour préserver la concurrence. La date butoir pour l'envoi des derniers documents avait été fixée au 4 novembre.
Bénéfice en baisse pour Lufthansa
Côté résultats, Lufthansa a annoncé fin octobre une baisse de 8% de son bénéfice net au troisième trimestre sur un an, plombé par la hausse des coûts de maintenance, des frais et des salaires du personnel. Son bénéfice net s'élève à 1,1 milliard d'euros. Ces résultats contrastent avec le bénéfice exceptionnel dégagé au troisième trimestre 2023, durant lequel le groupe avait retrouvé des couleurs après la crise sanitaire.
La demande a pourtant augmenté au troisième trimestre 2024, permettant au groupe de réaliser un chiffre d'affaires en hausse de 5%, à 10,74 milliards d'euros, soit le « meilleur revenu trimestriel de son histoire », a-t-il indiqué. 40 millions de passagers ont voyagé de juillet à septembre dans les compagnies de l'avionneur, soit 6% de plus.
ITA Airways avait de son côté confirmé en septembre le redressement de ses comptes, avec un revenu brut d'exploitation (Ebitda) sorti du rouge au premier semestre. L'Ebitda s'est élevé à 62 millions d'euros, contre -68 millions d'euros sur les six premiers mois de 2023. Les recettes de la compagnie se sont accrues de 27% à 1,4 milliard d'euros.
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