Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 965
Philippe
Les principaux griefs retenus par les juges sont les suivants:
les données à conserver « prises dans leur ensemble sont susceptibles de fournir des indications très précises sur la vie privée des personnes »; en cela le texte « s'immisce de manière particulièrement grave dans les droits fondamentaux » car il a « excédé les limites qu'impose le respect du principe de proportionnalité »;
le fait que cela s'opère « sans que l'abonné ... en soit informé est susceptible de générer dans l'esprit des personnes concernées le sentiment que leur vie privée fait l'objet d'une surveillance constante »; « ingérence vaste et particulièrement grave » car elle « n'est pas suffisamment encadrée » pour être « effectivement limitée au strict nécessaire ».
La disproportion est prononcé au regard de ces 3 éléments:
« aucune différenciation, limitation ou exception » n'est opéré « en fonction de l'objectif poursuivi »;
« la directive ne prévoit aucun critère objectif » pour « garantir que les autorités nationales compétentes n'aient accès aux données qu'aux seules fins » du but poursuivi; elle « se borne à renvoyer de manière générale aux “infractions graves” définies par chaque État membre; bref, les « conditions matérielles et procédurales » ne sont pas suffisantes et l'accès aux données n'est pas non plus « subordonné au contrôle préalable d'une juridiction ou d'une entité administrative indépendante ».
le texte impose une durée de stockage de 6 à 24 mois « sans que la directive ne précise les critères objectifs sur la base desquels » cette durée doit être déterminée « afin de garantir sa limitation au strict nécessaire ».
http://reflets.info/les-petits-bras-de- … s-donnees/
Réponse : 0 / Vues : 2 965
Pages: 1