Alors que nous nous apprêtons à passer en 2023, l'heure est au bilan. Que s'est-il passé dans les salles obscures françaises cette année ? Les films tricolores se sont-ils imposés au box-office national ? On fait le point sur cette année cinématographique française.

Une année 2022 mitigée.

Et nous n'allons pas tourner autour du pot pour dire les choses : le bilan est mitigé pour les productions françaises. Bien que le public a pu découvrir des films français à l'affiche en 2022 qui ont attiré pas mal de spectateurs tels que Novembre de Cédric Jimenez avec Jean Dujardin ou encore Qu'est-ce qu'on a tous fait au bon Dieu ?, aucune production tricolore n'apparaît dans le TOP 10 des films les plus vus dans l'Hexagone. Une situation qui n'était jamais arrivée depuis 1989.

En date du 27 décembre, le box-office français est dominé par des productions américaines avec Top Gun : Maverick (6 676 052 entrées), Avatar : La Voie de l'eau (5 750 158 entrées) et Les Minions 2 : Il était une fois Gru (3 874 150 entrées). D'ici le 31 décembre, la première place pourrait changer avec le film de Cameron qui pourrait devenir leader.

Puis, on trouve dans la suite du classement, Jurassic World : Le Monde d'Après, Black Panther : Wakanda Forever, Doctor Strange in the Multiverse of Madness, The Batman, Thor : Love and Thunder, Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore et enfin Uncharted.

Les grands gagnants restent les américains.

Pour trouver la première production made in France dans ce box-office, il faut atteindre la 11ème place avec Qu'est-ce qu'on a tous fait au bon Dieu ? de Philippe de Chauveron qui a réalisé 2,4 millions d'entrées puis Novembre au coude à coude avec Simone, le voyage du siècle d'Olivier Dahan (2,3 millions).

Point positif pour le cinéma hexagonal, c'est qu'en 2022, les films français ont représenté 40 % des entrées contre 32 % en 2019 avant la crise sanitaire. Nos confrères du Parisien précisent que l'offre française en salles était généreuse puisque ce sont 309 films qui ont été projetés. Face à une telle offre, les films français se sont partagés les miettes du gâteau et ce sont les super-productions américaines qui en ont profité.